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The Israel Factor

Israel Maimon : « Ce fut un privilège de jouer un rôle dans ce fascinant chapitre de l’histoire d’Israël »

Pour Israel Maimon, la délégation du 70e anniversaire d’Israel Bonds a été une belle occasion de présenter les réalisations de son pays à des leaders venus d’Amérique du Nord, d’Amérique latine et d’Europe.

Cet événement a aussi été une occasion pour le PDG d’Israel Bonds de réfléchir au sacrifice qui a permis à Israël d’atteindre l’étape de ses 70 ans, et de se remémorer son propre rôle dans la sauvegarde et la protection de l’État juif. Il s’est montré particulièrement introspectif lors de la cérémonie de Yom Hazikaron à laquelle la délégation a participé au mémorial de la Brigade Golani, dans le nord du pays. S’adressant aux familles endeuillées, Israel Maimon a déclaré : « Je tiens à ce que vous sachiez que 200 délégués d’Israel Bonds de trois continents sont de tout cœur avec vous ».

 

Le PDG d’Israel Bonds, Israel Maimon, et son fils Jonathan déposent une couronne funéraire en hommage aux soldats de la Brigade Golani qui sacrifié leur vie pour leur pays

Le PDG d’Israel Bonds, Israel Maimon, et son fils Jonathan déposent une couronne funéraire en hommage aux soldats de la Brigade Golani qui sacrifié leur vie pour leur pays

 

Israel Maimon, lui-même ancien officier de la Brigade Golani, est fier du rôle qu’il a joué pour assurer la sécurité du pays. Comme la plupart des Israéliens de 18 ans, il s’est engagé dans l’Armée de défense d’Israël immédiatement après avoir fini ses études secondaires. Quand on lui a demandé d’indiquer trois préférences pour son service militaire, il a répondu : « Golani, Golani, Golani ». Cette brigade l’attirait non seulement pour sa réputation d’unité de combat d’élite, mais aussi, explique-t-il « parce que c’est une fraternité ».

Il raconte avoir été engagé dans « des dizaines de missions en territoire ennemi au Liban ». Après avoir régulièrement gravi les échelons, il a atteint le poste de commandant de compagnie. Il a aussi formé les futurs commandants de la Brigade Golani, leur enseignant « comment préparer et mener des attaques, et se préparer à tous types de combat – dans des champs, des tunnels, des villages ».

Après quatre années de service actif, Israel Maimon est devenu officier des opérations dans une brigade de réserve. Aujourd’hui major, il a planifié des missions et dirigé des opérations de combat.

 

Lors de l’ouverture de la délégation du 70e anniversaire, Israel Maimon confie aux délégués : « mon service dans l’armée israélienne a été une composante essentielle de mon parcours ».

Lors de l’ouverture de la délégation du 70e anniversaire, Israel Maimon confie aux délégués : « mon service dans l’armée israélienne a été une composante essentielle de mon parcours ».

 

Si son service au sein de l’ADI impliquait des missions d’une importance vitale, c’est pendant son mandat de secrétaire d’État qu’il a fait sa contribution la plus importante à la sécurité d’Israël. Israel Maimon a d’abord intégré le cabinet d’Ariel Sharon, puis poursuivi son service au gouvernement sous Ehoud Olmert, à la suite du grave accident cérébrovasculaire du premier ministre.

Le 6 septembre 2007, l’État juif a mis fin à une menace existentielle en détruisant un site nucléaire syrien quelques mois avant qu’il ne devienne opérationnel. Néanmoins, les gouvernements successifs ont maintenu une politique de déni pendant près de onze ans avant d’assumer ouvertement la responsabilité de cette attaque en mars 2018.
Enfin libre de parler de son rôle dans les efforts qui ont mené à la destruction du réacteur, Israel Maimon avoue avoir été à l’épicentre de cette opération cruciale.

« Ce bombardement, explique-t-il, a été le point culminant d’une coopération intensive et ultrasecrète entre le Mossad, qui a obtenu des renseignements détaillés, et l’ADI, qui a fait appel à ses Forces spéciales et à ses ressources classifiées pour mettre sur pied une mission complexe et hautement dangereuse de collecte de preuves. L’opération a été orchestrée par le Cabinet de la sécurité, dirigé par le premier ministre Ehoud Olmert, sous lequel j’ai fièrement exercé la fonction de secrétaire d’État. »

 

Israel Maimon prend le temps de se recueillir au mémorial érigé à la mémoire des 73 soldats de l’ADI morts dans une collision d’hélicoptères en 1997

Israel Maimon prend le temps de se recueillir au mémorial érigé à la mémoire des 73 soldats de l’ADI morts dans une collision d’hélicoptères en 1997

 

Israel Maimon s’est acquitté des plus hautes responsabilités dans le cadre de cette opération : « J’ai été officiellement mandaté par le premier ministre Olmert, le ministre de la Défense Barak et la ministre des Affaires étrangères Livni pour assurer la liaison entre le Cabinet du Premier ministre, les ministères de la Défense et des Affaires étrangères, l’ADI, le Mossad et d’autres agences afin de préparer un plan de communications pour l’attaque ».

« On ne peut entreprendre une mission aussi périlleuse sans un plan de communications rigoureusement réfléchi. J’ai donc travaillé pendant plusieurs semaines à l’élaboration de communications stratégiques basées sur des renseignements ultrasecrets », souligne-t-il.

Israel Maimon était chargé de déterminer non seulement ce que le gouvernement devait dire après l’attaque, mais, comme il le précise « ce qu’il ne fallait pas dire. Rappelons-nous qu’Israël a délibérément renoncé à revendiquer cette mission afin d’éviter une contre-attaque syrienne qui aurait enflammé la région ».

Ce qui l’a surtout marqué, c’est « la tension presque intolérable qui régnait dans la salle du conseil alors que les jets s’envolaient vers la Syrie. Une tension qui s’est vite transformée en un débordement de fierté lorsque nous avons applaudi le succès de la mission ».

En rétrospective, Israel Maimon affirme : « J’accorde au premier ministre Olmert et à son cabinet le mérite de ce formidable exploit. Ce fut un honneur et un privilège pour moi de jouer un rôle dans ce fascinant chapitre de l’histoire d’Israël ».

Aujourd’hui, alors qu’une nouvelle génération protège fermement la sécurité des frontières d’Israël, il est particulièrement fier du fait que son fils Jonathan soit à son tour un soldat Golani, actuellement doté du grade de sergent de peloton.

Israel Maimon résume ainsi son remarquable cheminement : « Mon engagement envers la sécurité d’Israël, tant au sein du gouvernement qu’à titre de membre de la Brigade Golani, a été le thème central de mon parcours de vie ».

 

(Photos : Doron Golan, Yossi Zamir)